Pour moi, dans la justice, je verrai ta face; Dès le réveil, je me rassasierai de ton image. Psaume 17.15
Catégorie : Vie Chrétienne
Ne parlez point mal
Ne parlez point mal les uns des autres, frères. Celui qui parle mal d’un frère, ou qui juge son frère, parle mal de la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n’es pas observateur de la loi, mais tu en es juge. Jacques 4.11
Ce verset m’a parlé ce matin. Combien de fois est-ce que je juge mon frère dans mes pensées? Je te fait remarquer aussi qu’à la fin du verset il dit « Or, si tu juges la loi, tu n’es pas observateur de la loi, mais tu en es juge. » Dieu nous a demandé de pratiqué ses commandements, et non en être le juge.
Simon de Cyrène
Lorsqu’ils sortirent, ils rencontrèrent un homme de Cyrène, appelé Simon, et ils le forcèrent à porter la croix de Jésus.
Mathieu 27.32
Simon a porté la croix de notre Seigneur ! « Quel honneur ! dit-on. » Oui, peut-être maintenant nous le voyons ainsi, mais sur le moment je ne crois pas que Simon a été ravi de le faire. Il revenait justement de son champ et il avait faim. Il était fatigué. « Halley’s Bible Handbook » fait la remarque qu’au ciel Simon devra être fier du rôle qu’il a joué en portant la croix de Jésus.
Ne pouvons-nous pas aussi faire ainsi ? Quelles qu’en soient les difficultés aujourd’hui, portons la croix que Jésus nous donne. Non, ce ne sera pas quelque chose d’honorable pour le royaume terrestre, mais « nous moissonnerons au temps
convenable, si nous ne nous relâchons pas. »

Relève le défi
Combien de projets as-tu commencés et qui sont, en ce moment, en train de pourrir sur les tablettes de ta maison ou de ton esprit ? Tu voulais construire une patente qui changerait le monde. Tu voulais fabriquer une table de cuisine. Tu voulais passer un weekend avec tes bien-aimés à faire du camping. Tu voulais lire Les Misérables. Tu voulais te faire un petit potager qui produirait les fruits d’été. Mais…
L’école était facile pour moi. Mémorisation ? Pas de problème. Comprendre les théories de mathématique ? Encore aucun problème. Parfois, j’avais un peu de misère à comprendre pourquoi mes camarades trouvaient les leçons si difficiles. Je n’avais pas à me forcer du côté des études.
J’ai terminé les neuf ans d’école préscrits par notre école d’église. Comme tout jeune homme, ma tête bouillonnait d’idées pour faire de l’argent et pour gagner ma vie. J’avais de grands rêves. J’avais commencé plusieurs projets qui n’avaient abouti à rien. Je regardais d’autres garçons de mon âge qui réussissaient dans leurs projets et affaires. Pourquoi est-ce que moi, qui trouvait l’apprentissage des théories si facile, j’échoue dans beaucoup ? Je ne dis pas que toute ma vie d’adolescence fut un gros échec, mais il me manquait quelque chose pour réussir.
À vingt-et-un ans, j’ai commencé à enseigner l’école dans une petite école privée gérée par notre église. Je croyais qu’enseigner serait chose facile puisque je n’ai pas eu de problème à l’école. Je n’aurais pas pu me tromper davantage. Enseigner c’est autre chose que de seulement apprendre les leçons dans un livre.
Plus tard dans la vie j’ai voulu faire un peu de programmation pour un des projets qui bouillonnaient encore dans ma tête. Mais la programmation d’ordinateurs n’est pas pour ceux qui sont faibles de cœur. C’était l’hiver, alors mon métier, la construction, était au ralenti. J’ai pris mon temps. Finalement, je me suis inscrit pour un cours en ligne. Il s’agissait d’un cours de huit heures. Cela me semblait beaucoup, mais je me disais battu avec la programmation. Donc, j’ai tout suivi. Après cela, j’avais commencé à comprendre un peu. Je pouvais au moins commencer. Mais ce n’était que le début. J’ai passé des heures devant mon ordinateur, lui plaidant d’au moins m’aider un peu et lire mes pensées. J’ai fait d’innombrables recherches en ligne afin de résoudre les problèmes que je rencontrais. C’est à travers cette expérience que la vérité commença à faire jour dans mon esprit. Ce n’est pas l’intelligence qui gagne, mais la persévérance.

Alors si cela est vrai, ça veut dire que tous mes camarades d’école qui ont beaucoup souffert pour trouver les réponses ont eu une meilleure éducation que moi. Apprendre que deux plus deux est égale à quatre est utile, bien sûr, mais apprendre à persévérer est utile pour trouver la réponse à bien d’autres questions dans la vie. Ils étaient plus prêts à affronter les défis de la vie que moi je ne l’étais avec toutes mes bonnes notes d’écoles.
J’ai encore vu sous le soleil que la course n’est point aux agiles ni la guerre aux vaillants, ni le pain aux sages, ni la richesse aux intelligents, ni la faveur aux savants ; car tout dépend pour eux du temps et des circonstances. L’homme ne connaît pas non plus son heure, pareil aux poissons qui sont pris au filet fatal, et aux oiseaux qui sont pris au piège ; comme eux, les fils de l’homme sont enlacés au temps du malheur, lorsqu’il tombe sur eux tout à coup.
Ecclésiastes 9.11-12
Ce n’est pas le fort qui gagne toujours ? Tout dépend-il du temps et des circonstances ? Cela veut dire qu’il faut continuer, persévérer, car en temps voulu ce que tu cherches va se passer. Mais il faut se forcer d’abord.
Qu’est-ce qui vous donne le succès dans vos entreprises ? Tu peux avoir toutes les connaissances du monde, mais si tu ne les appliques pas, c’est-à-dire si tu ne persévères pas, cela ne te sert de rien.
Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance.
Romains 5.3-4
Travailler en difficulté
En voici un extrait du livre « Menno Simons’ Life and Writings » qu’un pasteur m’a demandé de traduire en français pour lui. Il a été écrit pendant le XVI siècle. Est-ce que cela s’applique encore de nos jours ?
Celui qui m’a acheté par le sang de son amour et m’a appelé indignement à son service, me connaît et sait que je ne cherche ni les biens terrestres ni une vie de facilité, mais seulement la louange de mon Seigneur, mon salut et le salut de nombreuses âmes. Pour cela, moi, ma pauvre et faible épouse et mes petits enfants, avons enduré pendant près de dix-huit ans une anxiété extrême, l’oppression, l’affliction, la privation de logement et la persécution et devons à tout moment être en danger de mort et en grand péril. Lorsque les ministres des églises nationales se reposent sur des lits faciles et des oreillers moelleux, nous devons généralement nous cacher dans des coins reculés. Lorsqu’aux mariages et aux dîners de baptême [qui ont lieu lorsque le rite du baptême est observé], ils sont divertis de manière inconvenante avec des cornemuses, des tambours et des luths, nous devons nous tenir dans l’appréhension lorsque les chiens aboient, que les shérifs sont tout près.
Tandis que tout le monde les salue comme des docteurs, des prédicateurs et des maîtres, nous devons entendre que nous sommes des anabaptistes, des prédicateurs de brousse, des séducteurs et des hérétiques et que nous devons être salués au nom du diable. En bref, alors qu’ils sont richement récompensés pour leurs services par de gros revenus et des temps faciles, notre récompense et notre part doivent être le feu, l’épée et la mort.
Voyez mon fidèle lecteur, dans une telle anxiété, pauvreté, oppression et danger de mort, moi, un sans-abri, jusqu’à présent, j’ai constamment accompli le service de mon Seigneur, et j’espère par sa grâce continuer à le faire pour sa gloire, aussi longtemps que je resterai dans ce tabernacle terrestre. Ce que mes fidèles collaborateurs et moi-même avons cherché ou aurions pu chercher dans ces travaux pénibles et dangereux, est, par les œuvres et les fruits, apparent à tous ceux qui sont bien disposés.
On est rendu à ceci (que Dieu le rende meilleur) : que là où quatre ou cinq, dix ou vingt, se sont réunis au nom du Seigneur, pour parler de la parole du Seigneur et pour faire son œuvre, au milieu desquels se trouve le Christ, qui craignent Dieu de tout leur cœur et mènent une vie pieuse et irréprochable devant le monde entier, que s’ils sont pris dans une réunion ou si une accusation est portée contre eux, ils doivent être livrés pour être brûlés sur le bûcher, ou noyés dans l’eau. Mais ceux qui se sont réunis au nom de Bélial … dans des maisons publiques de mauvaise réputation et des tavernes maudites, qui vivent dans la disgrâce ouverte et agissent méchamment contre la parole de Dieu, ceux-là vivent en toute liberté et paix (I:78b).
En bref, cher lecteur, si le Seigneur miséricordieux n’avait pas, dans son grand amour, tempéré le cœur de certains des dirigeants et magistrats, mais les avait laissés procéder selon les instigations et les prédications de sang de leurs théologiens, aucune personne pieuse ne survivrait. Mais on en trouve encore quelques-uns qui, malgré les paroles et les écrits de tous les théologiens, tolèrent les exilés et leur témoignent pour un temps la miséricorde, pour laquelle nous rendrons à jamais gloire à Dieu, le Très-Haut, et rendrons aussi notre reconnaissance en tout amour à des dirigeants aussi aimables et discrets. (II:104b).
Quand j’étais du monde, je parlais et je faisais comme le monde et le monde ne me détestait pas. – Alors que je servais le monde, le monde me récompensait. Tous les hommes parlaient de moi en bien, comme leurs pères l’avaient fait pour les faux prophètes. Mais maintenant que j’aime le monde d’un amour divin, que je cherche de tout mon cœur son salut et sa bénédiction, que je l’exhorte, l’instruis et le réprimande par Ta sainte parole et que je le dirige vers le Christ Jésus crucifié, le monde est devenu pour moi une croix douloureuse et un fiel d’amertume. Sa haine est si grande que non seulement moi, mais aussi tous ceux qui me montrent de l’amour, de la miséricorde et de la faveur doivent, dans certains endroits, s’attendent à l’emprisonnement et la mort. Ô Seigneur bienheureux, je suis considéré par eux comme plus défavorable qu’un voleur et un meurtrier notoire. (I:225b).
Gardiens
Voilà un article inspirant tiré de la revue Messenger of Truth (Le Héraut de la verité) que notre église publie chaque quinzaine.
Je lisais récemment un article intitulé « Être un prédicateur et gardien ». Quelle est la responsabilité d’un gardien ? Pour être gardien, il faut quelqu’un qui est vigilant et attentif aux choses qui peuvent détruire. Il n’aura pas de temps pour se reposer ou se détendre. Un gardien donnera l’exemple et voudra le meilleur pour ceux qu’il dirige. Nous attendons tous cela des dirigeants, mais quelle est ma responsabilité en tant que membre laïque ? Que faisons-nous en tant que gardiens pour aider à maintenir la pureté de l’Église ?
L’Église est l’épouse de Christ, et nous sommes redevables envers elle afin que nos vies restent pures et sans tache. « Pour faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable. » (Eph. 5.27). Si l’Église n’est pas maintenue pure, comment peut-elle être attrayante? Il n’y aurait aucune sécurité et, surtout, pas d’amour. Les dévotions personnelles, la méditation des écritures, et une relation avec notre famille d’église sont nécessaires pour nous aider à nous maintenir purs. Ce que nous faisons pendant notre temps libre, que ce soit notre lecture, nos pensées, etc. en dit long sur notre relation personnelle avec Dieu. Si je ne passe pas du temps à lire et à étudier la Bible, Satan a un moyen facile pour amener des choses ou des pensées afin de décourager, perturber et souiller ma vie chrétienne. Nous devons alors nous repentir et demander à Dieu son pardon ainsi que nous priver de ces attitudes ou des esprits qui se sont interposés entre Dieu et nous.
Si je n’ai pas d’amour pour quelqu’un parce que j’ai l’impression qu’il m’a fait du tort, ou si j’ai un esprit offensé, alors Satan a un moyen de diviser et de faire tomber les murs, et la pureté est compromise. Quelqu’un a dit : « Si vous avez des sentiments offensés envers quelqu’un, priez pour lui, priez sincèrement pour lui et pour ses besoins, et vous verrez qu’il est difficile de garder ces sentiments d’offense ».
Tout en aidant à maintenir la pureté de l’Église, nous devons établir une relation de confiance afin d’aider ceux dans le besoin. Nous devons apprendre à les connaître au quotidien, à marcher là où ils marchent, à écouter leurs luttes et leurs épreuves sans nous faire d’opinion et sans devenir critiques. Cela instaurera la confiance et nous permettra de rendre des visites personnelles approfondies où nous pourrons partager nos épreuves et nos victoires. C’est facile de partager mon cœur avec ceux qui m’ont aimé au point de se montrer soucieux à mon égard. Alors, c’est à moi de remplir cette place et être à l’écoute de celui qui lutte. À genoux, nous avons promis d’aider ou de réprimander notre frère ou notre sœur lorsque nous le verrons trompés. « Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Église ; et s’il refuse aussi d’écouter l’Église, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain. » (Mt. 18.15-17). Oh, que nous puissions être attentifs à l’esprit et suivre avec obéissance là où Dieu nous conduirait. Ne soyons pas comme Caïn qui demanda: « Suis-je le gardien de mon frère ? » (Gen. 4:9).
Dans quelle mesure devrions-nous nous impliquer auprès de ceux avec qui nous avons une bonne interaction mais qui ne sont pas convertis ? Il est important que nous démontrions et partagions l’amour de Dieu, mais abstenons-nous de prendre certaines de leurs habitudes ou croyances. La Bible nous avertit : « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? » (2 Cor. 6.14). « Et ne communiquez point aux œuvres infructueuses des ténèbres ; mais au contraire reprenez-les. » (Eph. 5.11 David Martin).
L’orgueil, l’envie, la désobéissance, la mauvaise volonté et d’autres attitudes ou péchés ne devraient pas se trouver dans le royaume de Dieu. Nous devons confesser nos fautes à notre Père céleste et à ceux à qui nous avons fait du tort. Parfois, cela nous semblera une grande montagne, mais Dieu a promis qu’il se tiendra toujours à nos côtés si nous lui faisons confiance. Il connaît nos talents et nos capacités et ne nous demandera pas plus que ce que nous pouvons supporter. Lorsque notre chemin sera ouvert devant Dieu et nos semblables, nous jouirons d’une vie chrétienne heureuse.
Que Dieu nous accorde la grâce et la force de nous prémunir contre les maux du jour, de suivre la voie chrétienne et de vivre en paix avec les autres. Nous devons être de véritables gardiens et faire le peu qui est pour nous à faire pour garder l’Église pure et sans tache. Je tremble de peur devant cette responsabilité, mais par la foi, je tiendrai fermement sa main et je resterai fidèle. Alors, comme l’apôtre Paul, nous pourrons dire : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. » (2 Tim. 4.7-8). Un verset d’un cantique dit : « Cher Sauveur ! lorsque devant la barre, toutes les tribus et les langues se seront rassemblées, je serai parmi les élus, et je serai parfait en toi ».
C’est mon église. C’est ton église. Notre Église sera aussi forte que les membres qui la composent. Notre charge ou notre responsabilité a des conséquences éternelles. Travaillons ensemble dans l’amour et l’unité pour garder l’épouse du Christ immaculée jusqu’au bout, afin d’obtenir la vie éternelle.
–John Koehn, Youngtown, Arizona
Gérants d’un grand bien
Oui, oui. Je sais que cela fait un peu de temps, voir deux mois, depuis que je vous ai écrit. Ce n’est pas l’inspiration qui m’a manqué, mais le temps. Ah, le temps. Qu’est-ce que c’est le temps ? Un petit vide que je devrais remplir de mes efforts ? Paul a écrit aux Éphésiens : Prenez donc garde afin de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages ; rachetez le temps, car les jours sont mauvais. (Éphésiens 5.15-16)

On dit souvent « le temps m’a manqué pour faire telle et telle chose. » Est-ce réellement que le temps nous a manqué ou bien que nous avons considéré d’autres choses d’une plus grande importance ? Par exemple, nous avons, sois consciemment ou non, décidé que c’était plus important de faire un tel travail au lieu de rendre visite à un ami. Nous avons pensé qu’un peu de sommeil valait plus que le travail, la lecture, etc. Dieu nous a donné le temps. Cela est un bien, et nous en sommes les gérants. Personne ne peut entreposer ce bien, personne ne peut le dépenser plus vite que cela nous a été accordé.
Que chacun de nous considère l’utilisation de notre temps. Rappelons-nous, ne pas décider c’est mal décidé. Que le Seigneur nous dirige pour maitriser ce grand bien qu’il nous accorde à chaque moment.
Persévérance

Je ne suis pas jardinier. J’en tirais du plaisir, seulement en mangeant les fruits. Mais depuis que nous sommes venus au Togo, j’ai commencé à m’intéresser dans ce domaine. Peut-être que c’est le changement de mon environnement. Serait-ce que mon horaire n’est pas aussi exigeant qu’il l’était au Canada ? De toute façon j’ai commencé à faire un jardin. En fait, j’ai commencé trois jardins. Notre grande cour est, pour la plupart, en roc rose, alors la première année j’avais commandé des voyages de terre pour en faire un jardin. Rien n’a bien poussé là-dedans. Le papayer a atteint 80 cm de hauteur et s’est arrêté de grandir. Mes ananas ont poussé, mais les feuilles étaient jaunes et chétives. Le maïs n’a produit que quelques petits épis. La terre que j’avais commandée n’était évidemment pas une terre riche.
Cette saison, je me suis dit « nous allons arranger le jardin correctement. » J’avais commandé du fumier d’âne en abondance. Je l’ai éparpillé d’une épaisseur de 15 cm. Maintenant pensais-je, j’aurai un vrai jardin. Avec mes garçons nous avons semé les carottes, laitues, maïs, tomates, et poivrons verts, qui sont mon préféré. J’ai étudié pour savoir combien de jours on attend pour voir germer toutes ces plantes. Nous avons attendu une semaine, puis deux. Rien, sauf un peu de maïs. Et les papayers. Dans le compost que j’avais aussi mis sur le jardin, il y avait des grains de papayes. Et les papayers ont poussé en abondance. En quelques semaines, un d’entre les nouveaux papayers a dépassé l’autre papayer qui a été planté, il y avait un an. Mais les tomates, les carottes et autres n’ont rien fait.
J’ai cherché dans notre cours et j’ai trouvé un coin où la terre était plus riche. Là-bas, j’ai semé le maïs encore. Cette fois, il semble qu’il a mieux poussé, mais pas comme j’envisageais. Avais-je semé trop profond ? Ou encore trop tard ? Peut-être la terre manquait-elle de quelque chose ?
Nous avons trouvé un autre coin de la cours pour commencer nos tomates, carottes, et concombres. Cette fois, ils ont bien poussé. Nous avions regardé avec enthousiasme lorsque les concombres sont sortis. Cependant, quelques jours plus tard il ne restait que deux plants de concombres. Tous les autres ont été « bouffés » par les escargots qui sortent en abondance cette année.
Je vous avoue que de faire le jardinage est plus difficile que je ne l’avais pensé. Un bon mélange de sol est requis d’abord. Ensuite, tous les autres composants, les graines, la chaleur, la pluie et l’engrais doivent venir au bon moment. Parfois je vois des jardins potagers avec des rangées presque parfaites. Je te dis, je ne crois pas que cela soit du hasard. Quelqu’un a passé des heures à cultiver, arroser et je ne sais pas quoi d’autre pour faire en sort que cela pousse tellement bien comme ça.
Notre cœur n’est-il pas comme un jardin ? Pourquoi pensons-nous parfois « d’une manière ou d’une autre, je vais me rendre au ciel ? » Tout comme il n’y a pas de hasard dans le soin de son jardin, nous devons aussi nous occuper bien de notre cœur pour être certains que nos vies portent des fruits. Avons-nous bien regardé dans notre livre d’instruction pour savoir ce qui est écrit à ce sujet ? Nous serons jugés par nos œuvres un beau jour. Aurons-nous quelques petites tomates à offrir au Seigneur ? Que dirons-nous s’il nous demande pourquoi elles ne sont pas grosses et juteuses ? Mes amis, le travail de Dieu n’est pas un hasard. Persévérons.
Ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas.
Galates 6.9
Le désert fleurira
Notre cour est remplie d’arbres. Bien que le frangipanier n’est pas grand comme les eucalyptus, il n’est cependant pas le moindre des arbres qui se trouvent autour de notre maison. Il perd ses feuilles oblongues et pulpeuses en octobre et novembre. Pour le reste de la saison sèche, il est dépourvu de verdure. En janvier, au moment où la pluie n’est pas tombée depuis plus de trois mois, il commence à fleurir avec les plus belles fleurs. Cet arbre pousse dans un sol pauvre. Il y a la roche à peine 50 cm de la surface du sol. Néanmoins, cet arbre refuse de se décourager. Trois mois après que les pluies ont cessées, il commence à se revêtir de ses fleurs roses, blanches et jaunes. Avant que cela arrive, le frangipanier est laid et disgracieux. Il n’a pas les petites branches délicates, mais plutôt d’épaisses branches aux extrémités bulbeuses. La manière dont ces fleurs délicates sortent de quelque chose de si laid est, pour moi, extraordinaire.
Cet arbre est capable de fleurir à la hauteur de la saison sèche. N’est-ce pas une inspiration pour nous ? Tandis que tout autour est sécheresse et poussière, cet arbre a déployé ses plus belles couleurs. Jésus-Christ s’épanouissait tandis que tout atour de lui était péché et méchanceté. Ses plus belles couleurs se sont montrées dans sa mort. Ésaïe 35.1 « Le désert et le pays aride se réjouiront; La solitude s’égaiera, et fleurira comme un narcisse. » Nous ne devrions pas attendre que les circonstances autour de nous soient parfaites, mais nous devons faire de notre mieux pour porter du fruit en toute saison.
Sonde-moi, ô Dieu
Il faut inviter Dieu à venir dans nos coeurs pour qu’il voit s’il y une tendance vers la méchanceté dans nos vies, comme le fit l’écrivain du Psaume 139.
Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Eprouve-moi, et connais mes pensées! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, Et conduis-moi sur la voie de l’éternité!
Psaumes 139.23-24
Suis-je prêt à laisser Dieu faire le ménage dans mon coeur ? Il va nettoyer là où nous ne voulons pas. Il va jeter à la corbeille les choses qui nous tient à coeur. Mais l’humilité et soumission à Dieu sont nécessaire pour une vie chrétienne réussie.