La tasse à café cassée de Dieu

Nos garçons aiment trouver des cadeaux pour donner aux autres. Cela est un mystère pour moi parce que trouver un cadeau convenable pour un ami me semble, à moi, un travail assez pénible. Qu’est-ce qu’il veut, mon ami? Faut pas que ça coûte trop cher parce que là je serais obligé d’acheter quelque chose de la même valeur pour les autres aussi. Et j’ai déjà la sueur froide à penser que peut-être mon ami ne va pas aimer ce que je vais lui offrir. Ou bien, quelle horreur, il possède déjà l’article en question!

Mais mes garçons ne semblent pas s’inquiéter de tout cela. Tant mieux. Ils ont appris bien de bonnes choses de leur vieux papa, mais heureusement cela ne figure pas parmi ces choses.

Elijah, qui avait sept ans, m’avait offert une tasse de café pour mon anniversaire en juin. Je reconnaissais cette tasse. À un moment donné, la voisine se débarrassait des articles ménagers dont elle n’avait plus d’usage. Elijah en a trouvé plusieurs qui lui plaisaient. C’est ainsi que cette tasse à café se trouvait parmi mes cadeaux le 10 juin. Ce n’est pas une tasse très belle, mais je l’aimais parce que mon garçon me l’avait offert avec un plaisir évident.

Je bois maintenant mon café presque tous les matins dans cette tasse. Ça fait un mois ou deux que je l’ai échappé et il y a un bord qui s’est cassé. C’est un peu mal commode à boire dedans parce qu’il faut que je boive du bon bord. Mais je continue à l’utiliser parce que j’apprécie l’attitude avec laquelle Elijah me l’a donné et, bien sûr, j’aime avec tout mon cœur celui qui me l’a donné.

Je me demande si Dieu a une tasse à café cassée?

1 Jette ton pain à la surface des eaux, car avec le temps tu le retrouveras;

Ecclésiastes 11:1

7 Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie.

2 Corinthiens 9:7

Humilité

Dimanche matin. Les garçons dorment encore. Laurie est réveillée depuis quelque
temps et est en train de se peigner. Je suis en train de boire le café que
Laurie a acheté spécialement pour moi. Un beau feu crépite dans le poêle à bois,
pour lutter contre la fraîcheur des nuits d’octobre. C’est un bon moment pour
moi à réfléchir aux choses célestes.

Je suis rendu dans les Proverbes dans ma lecture à travers la Bible. Je me
suis arrêté sur les versets 32 et 33 du chapitre 15.

32 Celui qui rejette la correction méprise son âme,
Mais celui qui écoute la réprimande acquiert l’intelligence.
33 La crainte de l’Eternel enseigne la sagesse,
Et l’humilité précède la gloire.

Proverbes 15.32-33

Qu’est-ce que ces versets vous apportent comme pensées? Il me faut écouter les réprimandes de Dieu, autant que ceux de mes frères. Je suis souvent surpris par la façon dont je me protège chaque fois qu’on me reprend ou que je me rends compte que j’ai mal faite. Je rejette la correction si facilement. L’humilité précède la gloire. Quelle gloire? La gloire du ciel, j’imagine. Ça me dit que l’humilité est nécessaire avant de rentrer au ciel. Tu veux dire que je manquerais le ciel par raison de mon orgueil ou manque d’humilité? Veillons, par la prière, à éliminer toutes les petites pousses d’orgueil afin de participer au ciel.

Le son de pas

13 Les Philistins se répandirent de nouveau dans la vallée.14 David consulta encore Dieu. Et Dieu lui dit: Tu ne monteras pas après eux; détourne-toi d’eux, et tu arriveras sur eux vis-à-vis des mûriers.15 Quand tu entendras un bruit de pas dans les cimes des mûriers, alors tu sortiras pour combattre, car c’est Dieu qui marche devant toi pour battre l’armée des Philistins.16 David fit ce que Dieu lui avait ordonné, et l’armée des Philistins fut battue depuis Gabaon jusqu’à Guézer.
17 La renommée de David se répandit dans tous les pays, et l’Eternel le rendit redoutable à toutes les nations.

1 Chronique 14.13-17

Je me demande si le bruit de pas dans les cimes des mûriers était bien fort. Est-ce que c’était facile à entendre? Je peux juste imaginer David qui se penchait pour mieux écouter. « Est-ce cela le son de pas que Dieu a promis? » Ou bien est-ce qu’il se reposait, sommeillant en se disant que si Dieu veut que je l’entende, il va rendre le son tel que je l’entends facilement? Soyons attentifs à la voix de Dieu aujourd’hui. Ce serait une voix qui est tantôt très claire et facile à comprendre, tantôt petite et douce. Parfois, on va entendre seulement le son de pas lorsque Dieu passe tout près de nous pour nous inviter à le suivre.

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Réflections d’un soldat de Dieu

Pendant son séjour à Tsiklag, beaucoup d’hommes forts sont venus entourer David. Ils étaient venus afin de transférer la royauté de Saül à David. J’ai trouvé inspirants les commentaires sur les soldats.

1Ch 12.8 « Parmi les Gadites, des hommes vaillants partirent pour se rendre auprès de David dans la forteresse du désert, des soldats exerces a la guerre, armes du bouclier et de la lance, semblables a des lions, et aussi prompts que des gazelles sur les montagnes. » C’est vrai qu’un soldat doit être prompt et rapide. Pourquoi attendrais-je quand Dieu me demande de faire sa volonté ?

1Ch 12.14 « C’étaient des fils de Gad, chefs de l’armée; un seul, le plus petit, pouvait s’attaquer a cent hommes, et le plus grand a mille. » Suis-je capable d’être victorieux même quand je me sens accablé des tentations ? Cela me fait penser à une promesse que Dieux nous a donné : 1Cor 10.13 « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. »

1Ch 12.32 « Des fils d’Issacar, ayant l’intelligence des temps pour savoir ce que devait faire Israël, deux cents chefs, et tous leurs frères sous leurs ordres. » Ai-je une bonne connaissance de la Parole et comment cela s’applique de nos jours? Ces hommes étaient capables avec l’aide de Dieu. Moi, j’ai le même Dieu qu’ils avaient.

Bon courage à tous !

Ne parlez point mal

Ne parlez point mal les uns des autres, frères. Celui qui parle mal d’un frère, ou qui juge son frère, parle mal de la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n’es pas observateur de la loi, mais tu en es juge. Jacques 4.11

Ce verset m’a parlé ce matin. Combien de fois est-ce que je juge mon frère dans mes pensées? Je te fait remarquer aussi qu’à la fin du verset il dit « Or, si tu juges la loi, tu n’es pas observateur de la loi, mais tu en es juge. » Dieu nous a demandé de pratiqué ses commandements, et non en être le juge.

C’était trop court

Nous sommes allés à l’église ce matin. C’est la première fois que nous sommes allés le dimanche matin depuis deux mois. Ici au Québec nous avons le droit d’avoir 25 personnes à l’église. Nous comptons autour de 100 personnes dans l’assemblée en tout et nous faisons le culte le dimanche matin et le soir. Ce qui veut dire que nous allons à l’église une fois aux quinzaines. Bien sûr, nous pouvons écouter par internet toutes les fois, mais ce n’est pas le même que d’être assis parmi nos frères et sœurs avec la Parole que descend sur nous comme de la rosée.

Aujourd’hui, la parole que nous avons entendu à l’église se portait sur la simple vérité de la Parole de Dieu. Genèse 1.1 a été lu. « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre. » Même cette simple vérité est mise en question par beaucoup de nos jours. Les hommes ont écrit des tas de livres pour expliquer comment le monde est venu à l’existence, mais la Parole de Dieu le dit avec quelques mots simples. La Bible n’est pas compliquée.

Après le culte qui était plus court que d’habitude parce que nous ne faisons pas l’école de dimanche, nous avons causé avec nos frères et sœurs. L’amour fraternel était chaleureux. C’était trop court…

Bonne dimanche à tous.

Arrête-toi pour réfléchir !

Il y a quelques semaines, je lisais une infolettre que je reçois chaque matin sur les affaires dans le monde et plus précisément aux États-Unis. Le sujet en question c’était le travail à la maison et ses avantages. Un avantage cité dans cet article c’était que nous n’avons pas à perdre notre temps en voyageant au travail. Qu’en penses-tu ? Est-ce que le temps passé en trajet entre le travail et la maison est vraiment une perte de temps ?

Pour ma part, je peux dire que j’ai souvent eu de bonnes idées lors de mon voyagement au travail. Quand mon esprit est détendu et tranquille, il semble que je peux mieux réfléchir sur les activités planifiées pour la journée. Et le chemin du retour à la maison est aussi un temps pour réfléchir de la manière dont le travail s’est déroulé et de la manière que je peux améliorer. Je n’aime pas rentrer à la maison pour voir ma famille avec des soucis du travail qui pèse encore sur mes épaules. Le trajet entre le travail et la maison est un temps pour m’en débarrasser de tous ces soucis afin que je puisse rentrer à la maison avec bonheur.

Tu sais que lors du travail et ses stress, l’être humain fonctionne par l’habitude, parce que, quand le temps presse nous voulons l’accomplir de la manière la plus vite. Et la manière la plus vite est la façon qu’on a toujours faite. Ceci est bon d’une part, mais il devait aussi avoir un temps pour réfléchir sur la façon de faire.

J’avoue que il y a aussi les coûts du voyagement. L’essence, les réparations de véhicule, et quoi d’autre encore. On ne peux pas les oublier. Mais ne penses-tu pas que la culture américaine mettre trop d’emphase sur ces choses et les « heures qui compte »? Il nous faut quelque chose dans cette vie qui nous force à ne rien faire et de rester tranquille. Le trajet vers le travail est bon pour ce faire.

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