Travailler en difficulté

En voici un extrait du livre « Menno Simons’ Life and Writings » qu’un pasteur m’a demandé de traduire en français pour lui. Il a été écrit pendant le XVI siècle. Est-ce que cela s’applique encore de nos jours ?

Celui qui m’a acheté par le sang de son amour et m’a appelé indignement à son service, me connaît et sait que je ne cherche ni les biens terrestres ni une vie de facilité, mais seulement la louange de mon Seigneur, mon salut et le salut de nombreuses âmes. Pour cela, moi, ma pauvre et faible épouse et mes petits enfants, avons enduré pendant près de dix-huit ans une anxiété extrême, l’oppression, l’affliction, la privation de logement et la persécution et devons à tout moment être en danger de mort et en grand péril. Lorsque les ministres des églises nationales se reposent sur des lits faciles et des oreillers moelleux, nous devons généralement nous cacher dans des coins reculés. Lorsqu’aux mariages et aux dîners de baptême [qui ont lieu lorsque le rite du baptême est observé], ils sont divertis de manière inconvenante avec des cornemuses, des tambours et des luths, nous devons nous tenir dans l’appréhension lorsque les chiens aboient, que les shérifs sont tout près.

Tandis que tout le monde les salue comme des docteurs, des prédicateurs et des maîtres, nous devons entendre que nous sommes des anabaptistes, des prédicateurs de brousse, des séducteurs et des hérétiques et que nous devons être salués au nom du diable. En bref, alors qu’ils sont richement récompensés pour leurs services par de gros revenus et des temps faciles, notre récompense et notre part doivent être le feu, l’épée et la mort.

Voyez mon fidèle lecteur, dans une telle anxiété, pauvreté, oppression et danger de mort, moi, un sans-abri, jusqu’à présent, j’ai constamment accompli le service de mon Seigneur, et j’espère par sa grâce continuer à le faire pour sa gloire, aussi longtemps que je resterai dans ce tabernacle terrestre. Ce que mes fidèles collaborateurs et moi-même avons cherché ou aurions pu chercher dans ces travaux pénibles et dangereux, est, par les œuvres et les fruits, apparent à tous ceux qui sont bien disposés.

On est rendu à ceci (que Dieu le rende meilleur) : que là où quatre ou cinq, dix ou vingt, se sont réunis au nom du Seigneur, pour parler de la parole du Seigneur et pour faire son œuvre, au milieu desquels se trouve le Christ, qui craignent Dieu de tout leur cœur et mènent une vie pieuse et irréprochable devant le monde entier, que s’ils sont pris dans une réunion ou si une accusation est portée contre eux, ils doivent être livrés pour être brûlés sur le bûcher, ou noyés dans l’eau. Mais ceux qui se sont réunis au nom de Bélial … dans des maisons publiques de mauvaise réputation et des tavernes maudites, qui vivent dans la disgrâce ouverte et agissent méchamment contre la parole de Dieu, ceux-là vivent en toute liberté et paix (I:78b).

En bref, cher lecteur, si le Seigneur miséricordieux n’avait pas, dans son grand amour, tempéré le cœur de certains des dirigeants et magistrats, mais les avait laissés procéder selon les instigations et les prédications de sang de leurs théologiens, aucune personne pieuse ne survivrait. Mais on en trouve encore quelques-uns qui, malgré les paroles et les écrits de tous les théologiens, tolèrent les exilés et leur témoignent pour un temps la miséricorde, pour laquelle nous rendrons à jamais gloire à Dieu, le Très-Haut, et rendrons aussi notre reconnaissance en tout amour à des dirigeants aussi aimables et discrets. (II:104b).

Quand j’étais du monde, je parlais et je faisais comme le monde et le monde ne me détestait pas. – Alors que je servais le monde, le monde me récompensait. Tous les hommes parlaient de moi en bien, comme leurs pères l’avaient fait pour les faux prophètes. Mais maintenant que j’aime le monde d’un amour divin, que je cherche de tout mon cœur son salut et sa bénédiction, que je l’exhorte, l’instruis et le réprimande par Ta sainte parole et que je le dirige vers le Christ Jésus crucifié, le monde est devenu pour moi une croix douloureuse et un fiel d’amertume. Sa haine est si grande que non seulement moi, mais aussi tous ceux qui me montrent de l’amour, de la miséricorde et de la faveur doivent, dans certains endroits, s’attendent à l’emprisonnement et la mort. Ô Seigneur bienheureux, je suis considéré par eux comme plus défavorable qu’un voleur et un meurtrier notoire. (I:225b).

La nouvelle Jérusalem

Depuis ma jeunesse je relisais l’apocalypse vingt-et-un plus que toutes les autres parties de l’apocalypse de l’apôtre Jean. Qui ne trouve pas belle la cité décrite dans ces écritures ? C’est une cité d’une splendeur et magnificence au-delà de la compréhension humaine. Je croyais toujours, comme beaucoup le croient, que c’est une description du ciel, ou le lieu où les rachetés vont après la mort physique.

En lisant, je me suis arrêté sur le verset neuf. « Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux vint, et il m’adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai l’épouse, la femme de l’Agneau. » Ce qui suit est la description de cette belle ville. Tout cela était une vision de l’épouse, la femme de l’agneau selon ce que j’ai compris. Ce qui me dit que la nouvelle Jérusalem dont Jean a témoigné est une image de l’église du nouveau testament. Ou est-ce que c’est vraiment le ciel comme j’ai pensé avoir compris dans mon enfance ?

Comment réussir en temps de confinement

Je suis introverti. L’autre jour, j’ai commencé à songer à toutes les choses que moi, j’ai manquées à cause de cette maladie qui a envahi le monde. Nous avions des plans de voyage pour retourner au Canada. Annulé. Nous voulions faire l’église le dimanche. Annulé. Nous voulions rendre visite aux gens. Il y en a certaines qui refusent. Nous voulions rendre visite aux confrères dans le sud du pays. Annulé. Les routes sont fermées. Il y avait deux jours, j’ai amené notre enseignante à l’aéroport pour prendre le vol pour le Canada. J’avais un droit de mission provenant de l’ambassade du Canada sinon on n’aurait pas pu passer. OK on ne peut rien. Vaut mieux rester enfermé chez soi avec un bon livre. Mais franchement dit, je suis ennuyé de lire aussi. On va donc faire quoi pour ne pas virer fou ?

C’était là la question qui s’est cristallisée dans ma tête avant-hier. Aussi vite que la question est venue, Dieu est venu avec une réponse : « Penser aux autres. »

Je me rappelle une journée pas longtemps après que nous sommes arrivés au Togo. Mon horaire n’était plus comme avant. Au fait, je n’avais pas d’horaire fixe. Donc, plein de choses à faire, mais rien pour me pousser à les faire. Je devenais frustré à cause de ce que je voyais comme une perte de temps pour moi de rester ici en tant que missionnaire. Laurie me suggéra de prendre des Coca-cola et faire une fête dans la maison dans l’arbre avec mes garçons. Mes gars étaient ravis d’entendre parler d’une telle idée. Nous sommes donc sortis avec les Coca et des betteraves cuites (oui, pour mes garçons, les betteraves font un repas de fête). La maison dans l’arbre avait été construite par Jacob qui avait huit ans à ce moment-là, alors je doutais un peu de la construction de cette maison, mais nous y sommes tous montés. Et vous savez ? C’était un bel après-midi. Je cherchais le bonheur de mes gars et cela m’a rendu le bonheur aussi.

Si tu commences à faire le décompte de tout ce que tu peux faire pour les autres, même à partir de chez vous, tu en resterais surpris. De mon côté, je peux envoyer des messages encourageants à tous les fidèles de nos assemblées. Pour moi, je crois que cela est la solution. Dieu a une solution pour chacun de nous. Cherchons-la.

Gardiens

Voilà un article inspirant tiré de la revue Messenger of Truth (Le Héraut de la verité) que notre église publie chaque quinzaine.

Je lisais récemment un article intitulé « Être un prédicateur et gardien ». Quelle est la responsabilité d’un gardien ? Pour être gardien, il faut quelqu’un qui est vigilant et attentif aux choses qui peuvent détruire. Il n’aura pas de temps pour se reposer ou se détendre. Un gardien donnera l’exemple et voudra le meilleur pour ceux qu’il dirige. Nous attendons tous cela des dirigeants, mais quelle est ma responsabilité en tant que membre laïque ? Que faisons-nous en tant que gardiens pour aider à maintenir la pureté de l’Église ?

L’Église est l’épouse de Christ, et nous sommes redevables envers elle afin que nos vies restent pures et sans tache. « Pour faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable. » (Eph. 5.27). Si l’Église n’est pas maintenue pure, comment peut-elle être attrayante? Il n’y aurait aucune sécurité et, surtout, pas d’amour. Les dévotions personnelles, la méditation des écritures, et une relation avec notre famille d’église sont nécessaires pour nous aider à nous maintenir purs. Ce que nous faisons pendant notre temps libre, que ce soit notre lecture, nos pensées, etc. en dit long sur notre relation personnelle avec Dieu. Si je ne passe pas du temps à lire et à étudier la Bible, Satan a un moyen facile pour amener des choses ou des pensées afin de décourager, perturber et souiller ma vie chrétienne. Nous devons alors nous repentir et demander à Dieu son pardon ainsi que nous priver de ces attitudes ou des esprits qui se sont interposés entre Dieu et nous.

Si je n’ai pas d’amour pour quelqu’un parce que j’ai l’impression qu’il m’a fait du tort, ou si j’ai un esprit offensé, alors Satan a un moyen de diviser et de faire tomber les murs, et la pureté est compromise. Quelqu’un a dit : « Si vous avez des sentiments offensés envers quelqu’un, priez pour lui, priez sincèrement pour lui et pour ses besoins, et vous verrez qu’il est difficile de garder ces sentiments d’offense ».

Tout en aidant à maintenir la pureté de l’Église, nous devons établir une relation de confiance afin d’aider ceux dans le besoin. Nous devons apprendre à les connaître au quotidien, à marcher là où ils marchent, à écouter leurs luttes et leurs épreuves sans nous faire d’opinion et sans devenir critiques. Cela instaurera la confiance et nous permettra de rendre des visites personnelles approfondies où nous pourrons partager nos épreuves et nos victoires. C’est facile de partager mon cœur avec ceux qui m’ont aimé au point de se montrer soucieux à mon égard. Alors, c’est à moi de remplir cette place et être à l’écoute de celui qui lutte. À genoux, nous avons promis d’aider ou de réprimander notre frère ou notre sœur lorsque nous le verrons trompés. « Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Église ; et s’il refuse aussi d’écouter l’Église, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain. » (Mt. 18.15-17). Oh, que nous puissions être attentifs à l’esprit et suivre avec obéissance là où Dieu nous conduirait. Ne soyons pas comme Caïn qui demanda: « Suis-je le gardien de mon frère ? » (Gen. 4:9).

Dans quelle mesure devrions-nous nous impliquer auprès de ceux avec qui nous avons une bonne interaction mais qui ne sont pas convertis ? Il est important que nous démontrions et partagions l’amour de Dieu, mais abstenons-nous de prendre certaines de leurs habitudes ou croyances. La Bible nous avertit : « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? » (2 Cor. 6.14). « Et ne communiquez point aux œuvres infructueuses des ténèbres ; mais au contraire reprenez-les. » (Eph. 5.11 David Martin).

L’orgueil, l’envie, la désobéissance, la mauvaise volonté et d’autres attitudes ou péchés ne devraient pas se trouver dans le royaume de Dieu. Nous devons confesser nos fautes à notre Père céleste et à ceux à qui nous avons fait du tort. Parfois, cela nous semblera une grande montagne, mais Dieu a promis qu’il se tiendra toujours à nos côtés si nous lui faisons confiance. Il connaît nos talents et nos capacités et ne nous demandera pas plus que ce que nous pouvons supporter. Lorsque notre chemin sera ouvert devant Dieu et nos semblables, nous jouirons d’une vie chrétienne heureuse.

Que Dieu nous accorde la grâce et la force de nous prémunir contre les maux du jour, de suivre la voie chrétienne et de vivre en paix avec les autres. Nous devons être de véritables gardiens et faire le peu qui est pour nous à faire pour garder l’Église pure et sans tache. Je tremble de peur devant cette responsabilité, mais par la foi, je tiendrai fermement sa main et je resterai fidèle. Alors, comme l’apôtre Paul, nous pourrons dire : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. » (2 Tim. 4.7-8). Un verset d’un cantique dit : « Cher Sauveur ! lorsque devant la barre, toutes les tribus et les langues se seront rassemblées, je serai parmi les élus, et je serai parfait en toi ».

C’est mon église. C’est ton église. Notre Église sera aussi forte que les membres qui la composent. Notre charge ou notre responsabilité a des conséquences éternelles. Travaillons ensemble dans l’amour et l’unité pour garder l’épouse du Christ immaculée jusqu’au bout, afin d’obtenir la vie éternelle.

–John Koehn, Youngtown, Arizona

Ayez honte

Que dirons-nous donc? La loi est-elle péché? Loin de là! Mais je n’ai connu le péché que par la loi. Car je n’aurais pas connu la convoitise, si la loi n’avait dit: Tu ne convoiteras point

Romains 7.7

Il est vrai que nous ne pouvons rien faire pour gagner notre salut. Mais il y a, quand même, quelque chose que nous devons à Dieu. Il demande que nous reconnaissions nos péchés et que nous en ayons honte. Comment est-ce que nous pouvons reconnaitre nos péchés si nous ne lisons pas la loi de Dieu qui est l’Ancien Testament ?

Ayez honte et rougissez de votre conduite, maison d’Israël.

Ézéchiel 36.32

En lisant à travers le livre d’Ézéchiel, je trouve des paroles de Dieu comme ci-dessus. Une honte devrait accompagner une reconnaissance de nos péchés. Sinon nous n’avons pas vraiment reconnu nos péchés. Alors il nous faudra retourner à la parole de Dieu.

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Gérants d’un grand bien

Oui, oui. Je sais que cela fait un peu de temps, voir deux mois, depuis que je vous ai écrit. Ce n’est pas l’inspiration qui m’a manqué, mais le temps. Ah, le temps. Qu’est-ce que c’est le temps ? Un petit vide que je devrais remplir de mes efforts ? Paul a écrit aux Éphésiens : Prenez donc garde afin de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages ; rachetez le temps, car les jours sont mauvais. (Éphésiens 5.15-16)

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On dit souvent « le temps m’a manqué pour faire telle et telle chose. » Est-ce réellement que le temps nous a manqué ou bien que nous avons considéré d’autres choses d’une plus grande importance ? Par exemple, nous avons, sois consciemment ou non, décidé que c’était plus important de faire un tel travail au lieu de rendre visite à un ami. Nous avons pensé qu’un peu de sommeil valait plus que le travail, la lecture, etc. Dieu nous a donné le temps. Cela est un bien, et nous en sommes les gérants. Personne ne peut entreposer ce bien, personne ne peut le dépenser plus vite que cela nous a été accordé.

Que chacun de nous considère l’utilisation de notre temps. Rappelons-nous, ne pas décider c’est mal décidé. Que le Seigneur nous dirige pour maitriser ce grand bien qu’il nous accorde à chaque moment.

Et alors il y en a cinq

Reflexions d’un nouveau père

Le jour tant attendu est arrivé et nous l’avons même dépassé de deux jours. Notre fils est arrivé. Cela fait cinq garçons dans notre famille. Parfois je l’appelle avec amusement notre zoo. Zoo ou non, chaque enfant est un don de Dieu. Je regardais visage de notre nouveau-né hier et ne pouvais m’empêcher de penser à la façon dont Dieu a formé son petit corps tout parfait. Et quand il était en train de le former, il disait « ce serait le fils à Wes et Laurie Penner. » Vraiment, Dieu est bon. Je partage aussi le Psaume dont je pense chaque fois que Dieu nous donne un enfant.

​ Cantique des degrés. De Salomon.
Si l’Eternel ne bâtit la maison,
Ceux qui la bâtissent travaillent en vain;
Si l’Eternel ne garde la ville,
Celui qui la garde veille en vain.
En vain vous vous levez de bon matin, vous vous couchez tard,
Et vous mangez le pain de douleur;
Il en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil.
Voici, des fils sont un héritage de l’Eternel,
Le fruit des entrailles est une récompense.
Comme les flèches dans la main d’un guerrier,
Ainsi sont les fils de la jeunesse.
Heureux l’homme qui en a rempli son carquois!
Il ne sera pas confus,
Quand ses fils parleront avec des ennemis à la porte.

Psaume 127

Notre enfant s’appelle Jesse Scott Penner. Il est né le 14 novembre à 20h13.

Tel père tel fils

Un éclair de noir et blanc ! Un éclat de mélodie dans l’eucalyptus ! J’aime beaucoup notre cour pleine d’arbres parce que ces arbres abritent mes amis. Il y en a deux qui viennent me dire bonjour pendant que je suis sur la terrasse en train de prendre mon café matinal. Sont-ils des oiseaux moqueurs ? Je l’ignore, mais ils chantent très bien. Aujourd’hui même, celle que nous appelons la « fiancée » est venue se poser sur la branche juste au-dessus de ma tête. Nous l’appelons ainsi à cause de sa longue queue blanche qui ressemble à une traîne de fiancée. Je ne connais pas tous les noms de mes amis, mais j’aime les étudier tout de même.

Ce n’est pas que je suis vraiment un amateur de la nature. Je ne sais pas comment cela a commencé. Peut-être que j’avais fait une remarque passagère sur un oiseau qui se trouvait non loin de notre table de petit déjeuner sur la terrasse. De toute façon, en les observant j’ai commencé de plus en plus à faire remarquer les oiseaux aux garçons. Maintenant, c’est eux qui m’annoncent « je viens de voir la fiancée ! » ou bien « cet oiseau chante vraiment bien » ou encore ils demandent : « quel est cet oiseau aux ailes vertes ? »

Ce qui m’a impressionné le plus, c’est la façon dont les garçons ont réagi à mes remarques spontanées sur les oiseaux. J’ai constaté que les garçons s’intéressent à ce qui intéresse leur père. Les pères, vous avez un pouvoir sur la vie de votre enfant. Vos enfants vont remarquer ce que vous remarquez. Vos enfants vont chercher ce que vous cherchez. Vous avez le pouvoir de les influencer pour le mal ou pour le bien.