Comment réussir en temps de confinement

Je suis introverti. L’autre jour, j’ai commencé à songer à toutes les choses que moi, j’ai manquées à cause de cette maladie qui a envahi le monde. Nous avions des plans de voyage pour retourner au Canada. Annulé. Nous voulions faire l’église le dimanche. Annulé. Nous voulions rendre visite aux gens. Il y en a certaines qui refusent. Nous voulions rendre visite aux confrères dans le sud du pays. Annulé. Les routes sont fermées. Il y avait deux jours, j’ai amené notre enseignante à l’aéroport pour prendre le vol pour le Canada. J’avais un droit de mission provenant de l’ambassade du Canada sinon on n’aurait pas pu passer. OK on ne peut rien. Vaut mieux rester enfermé chez soi avec un bon livre. Mais franchement dit, je suis ennuyé de lire aussi. On va donc faire quoi pour ne pas virer fou ?

C’était là la question qui s’est cristallisée dans ma tête avant-hier. Aussi vite que la question est venue, Dieu est venu avec une réponse : « Penser aux autres. »

Je me rappelle une journée pas longtemps après que nous sommes arrivés au Togo. Mon horaire n’était plus comme avant. Au fait, je n’avais pas d’horaire fixe. Donc, plein de choses à faire, mais rien pour me pousser à les faire. Je devenais frustré à cause de ce que je voyais comme une perte de temps pour moi de rester ici en tant que missionnaire. Laurie me suggéra de prendre des Coca-cola et faire une fête dans la maison dans l’arbre avec mes garçons. Mes gars étaient ravis d’entendre parler d’une telle idée. Nous sommes donc sortis avec les Coca et des betteraves cuites (oui, pour mes garçons, les betteraves font un repas de fête). La maison dans l’arbre avait été construite par Jacob qui avait huit ans à ce moment-là, alors je doutais un peu de la construction de cette maison, mais nous y sommes tous montés. Et vous savez ? C’était un bel après-midi. Je cherchais le bonheur de mes gars et cela m’a rendu le bonheur aussi.

Si tu commences à faire le décompte de tout ce que tu peux faire pour les autres, même à partir de chez vous, tu en resterais surpris. De mon côté, je peux envoyer des messages encourageants à tous les fidèles de nos assemblées. Pour moi, je crois que cela est la solution. Dieu a une solution pour chacun de nous. Cherchons-la.

Quand la maladie frappe

Nous étions presque tous malades. C’était ma femme d’abord et pour le plus longtemps. Courageuse, elle. Elle a combattue le paludisme et espérons qu’elle a gagnée pour de bon. Moi, j’avait un lutte avec un microbe que attaquait mes entrailles vigoureusement. Deux de nos garçons était atteints de la même chose. Les deux autres se plaignaient des maux de tête. Moi, je ne savait plus où mettre la tête. Ma table de chevet commençait à ressembler plutôt à une pharmacie. la table de ma femme l’était encore plus. Avec beaucoup de prière, plusieurs visites à la clinique, nous sommes rendus à la bonne santé encore.

En tout cas, me voici, de retour. Comme tout le monde qui passe par les maladies, j’ai pensé au paroles de Paul :

7 Et pour que je ne sois pas enflé d’orgueil, à cause de l’excellence de ces révélations, il m’a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m’empêcher de m’enorgueillir. 8 Trois fois j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi, 9 et il m’a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. 10 C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort.Désintéressement de l’apôtre; ses inquiétudes

2 Corinthiens 12.7-10 NEG79

Que ce soit un encouragement pour nous aujourd’hui. Dieu est bon pour nous.